
Le plaisir d’aller chercher ma sève de bouleau a été remplacé par le plaisir de la cueillette. Je n’ai peut être pas la même assiduité, mais ça me motive à sortir de chez moi. Et en plus je mets les enfants à contribution.
C’est depuis toujours que j’aime (re)cueillir. Mes balades doivent avoir un but, je ne suis pas une marcheuse qui aime marcher pour la marche. Oui, il y a les odeurs de la nature qui font du bien et les beaux paysages. Mais moi je suis toujours à la recherche de quelque chose.
MON HISTOIRE
C’est tout naturellement qu’ après mon installation ici en montagne, j’ai commencé à m’intéresser aux plantes et fleurs sauvages. J’ai acheté pas mal de livres, j’ai commencé à cataloguer mes photos de fleurs pour pouvoir les identifier. Par la suite j’ai un peu délaissé le sujet, trop prise par mon travail et la gestion de la maison (avec travaux en plus!)
Mes études de naturopathie m’ont rapprochées à nouveau aux plantes. J’ai étudié la phytothérapie avec un intérêt particulier. Je me voyais déjà en forêt à la recherche de plantes interessantes. Ces études m’ont données un nouveau regard sur la nature et une cohérence dans tous les choix que j’ai fait dans ma vie.
Je retrouve aujourd’hui ces livres dans ma quête d’une vie plus en contact avec la nature et ses ressources. Aujourd’hui je m’interesse surtout aux plantes sauvages comestibles, une incroyable ressource encore méconnue par la plupart des gens, un autre cadeaux incroyable de notre chère mère terre nourricière. Ces précieuses plantes sont souvent aussi un remède à des maux mineurs et surtout une sources de nutriments (vitamines, oligo-éléments, minéraux) très précieux et… gratuit! Elles enrichissent notre palais de nouveaux gouts subtiles et surprenants.
Je vais donc tout naturellement essayer de vous partager ici quelques trouvailles, des recettes « sauvages » ainsi que les propriétés de chaque plante dont je vous parlerai.
QUELQUES PRECAUTION AVANT DE CUEILLIR
- il faut être sur de savoir reconnaitre la plante que l’on cueille et avoir décidé qu’est que on va en faire
- on ne ramasse pas la totalité de la plante, mais on en laisse toujours quelques exemplaires pour qu’elle puisse continuer à se reproduire
- nous recueillons uniquement ce dont nous avons besoin, sans gâchis
- on conserve la plante dans des sachets en papier ou dans un panier en osier. Dans les sachets en plastique on risquerait d’abimer la plante
(Encore des projets plein la tête et le temps reste toujours très court.)
Francesca Manna Naturopathe
pour apprendre à reconnaitre les plantes et pour des recettes:
[…] Je vous avais promis de vous amener avec moi à la cueillette: donc voilà je vous embarque à la découverte de l’ortie (Urtica Dioica). De toutes les plantes sauvages comestibles, l’ortie est surement celle que tout le monde connait et pour laquelle c’est difficile de se tromper. Qui d’entre vous n’a jamais rencontré des orties lors d’une promenade dans la nature? […]
[…] choisi de continuer cette nouvelle série d’articles sur mes amies les plantes sauvages et comestibles par le pissenlit (Taraxacum […]