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éloge des sorcières

happy halloween - joyaux halloween à tous Francesca Manna Naturopathe
happy halloween to all!

Aujourd’hui, pour Halloween, je veux profiter de l’occasion pour faire un petit éloge des sorcières.

PETITE PARENTESE SUR HALLOWEEN

Halloween, comme beaucoup le savent, est une fête d’origine anglo-saxonne. Ce furent les irlandais qui émigraient aux Etats-Units qui introduirent cette fête. Le terme est une contraction de the eve of All Hallows’ Day, ce qui veut dire la veille de la journée de tous les saints. En même temps les Celtes fêtaient le Samain, au debout de l’automne et considéré comme une fête de la nouvelle année. Dans la croyance des druides, c’était le moment où l’on pouvait parler avec l’au delà.

Dans l’Europe catholique on fêtait surtout tous les Saints (la Toussaint), pour obscurcir les anciennes fêtes païennes et pour célébrer les morts.

Ce fut à partir des années 20 du siècle dernier qu’on commença à décorer, creuser les courges (Jack ‘O lantern). Alors que dans certaines régions de la France était déjà coutume de creuser des betteraves et des navets!

LES SORCIERES

J’ai toujours été fascinée par les sorcières. J’ai grandi en regardant Ma sorcière bien aimée, Sabrina et Charmed. Le livre fétiche de mon enfance était « Sacrées sorcières » de Rohal Dahl, que j’ai transmis avec grande émotion à mes enfants. (Et que depuis est devenu aussi une superbe bande dessinée par Penelope Bagieu).

Lors de mes études d’antropologie j’ai rencontrées les sorcières à plusieurs reprises : en histoire, lorsqu’on a étudié les groupes de femmes (notamment le Wicca) et le féminisme. Mais aussi en antropologie et ethnologie, car depuis qu’ils existent des sociétés, il existe aussi des figures féminines au contours de sorcières.

Une de mes lectures coup de coeur est « Laura Malipiero, strega » de Franca Romano. Un récit détaillé de la vie d’une sorcière dans les années 1600 à Venise, basé sur les documents officiels des procès.

DES FEMMES QUI FAISAIENT PEUR

Les sorcières étaient des femmes savantes, riche de connaissances médicinale et d’herboristerie (on les appelaient « herbariae »). Elles avaient acquis leur culture par voie orale. Leurs savoir se transmettait de génération en génération, de femme en femme. Elles avaient un rôle important de guérisseuses, en contact profond avec la nature. C’étaient les seules qui pouvaient guérir et aider aux accouchements. Et les femmes ensemble travaillaient ensemble, et constituaient des puissants réseaux, même si aux marges de la société.

Il y a avait la magie gentile, qui faisait du bien et une magie méchante, qui allait jusqu’aux homicides. Mais la magie faisait partie de la vie quotidienne, comme l’utilisation des herbes était répandu dans toutes les maisons.

La parole aussi avait un rôle important. Il y avait des sortilèges, des formules magiques qui opèrent. Dans une époque où la plupart des gens étaient illettré. L’écriture a un pouvoir aussi quand on ne peut pas la lire. Les livres magiques étaient précieux et puissants, même si souvent les sorcières ne savaient même pas les lire elle le iustodissaient comme des vrais trésors.

LE CONTROLE, LA PURSUITE ET LA REHABILITATION

La médecine officielle et l’Eglise s’associèrent pour les contrôler. L’herboristerie devint prerogative des moines et les sorcières furent persécutées et brulées parce qu’elles étaient incontrôlables. Leur corps étaient exposés, les cheveux dénoués, leurs regards impertinents, leurs paroles incompréhensibles.

Les sorcières ont été réhabilitées lorsqu’on a commencé à redécouvrir le pouvoir des plantes et avec le féminisme, dans les années 70. Leur persécution a été interprétée comme une persécution de genre et on les a ornées d’un halo de magie. Elle sont devenues les symbole d’une femininité libre et d’un profond lien avec la nature et ses événements.

nous sommes les petites filles des sorcières que vous n’avez pas pu bruler Francesca Manna Naturopathe
nous sommes les petites filles de sorcières que vous n’avez pas pu bruler

Nous qui pratiquons les plantes médicinales et qui cueillons nos herbes nous ne pouvons pas ne pas sentir dans nos veines un peu de ce sang et de la magie des sorcières. Le savoir que nous avons étudié dans nos livres ont racine dans leur grimoires et sont le fruits de leurs expérimentations de millénaires.

Francesca

sources:

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