
Avec les beaux jours la cueillette recommence. Et avec elle je reprend aussi ma serie d’articles sur le plantes sauvages comestibles dont je me passionne depuis l’année dernière.
Aujourd’hui je vous invite à… manger l’alliaire (Alliaria petiolata). Elle fleurie d’avril à juin.
Après le gout et la senteur bien marqué de l’ail des ours la rencontre avec l’alliaire se fait toute en délicatesse. Il s’agit d’une plante toute fine et aux petites fleurs délicats blancs. Elle a un subtil goût d’ail (d’où le nom). On en peut en manger la tige, les feuilles et les fleurs.
Elle n’aime pas être cuite, ni séchée (elle perd son gout et ses proprietés). Donc il faut l’utiliser hachée ou telle quelle, crue. La seule manière de la conserver c’est de l’incorporer à un vinaigre de vin.
Moi je l’ai tout simplement hachée et je l’ai mélangé à du riz. Voici ma petite salade de riz, agrémentée de pois chiches, graines de sésame et petits cubes de tofu au basilic. Du coup elle fonctionne comme une herbe aromatique, mais avec beaucoup de délicatesse (c’est peut être vraiment le mot clé pour cette plante, tant physiquement que au niveau des arômes!).

les proprietés de l’alliaire :
- diurétique (conseillé en cas de probleme rhumatismales)
- sudorifique
- vermifuge
- cicatrisante (idéale pour soigner les problèmes de peau, comme l’eczéma ou des plaies des gencives)
- évite le putréfaction dans notre intestin
- tonique et dynamisante (à prendre en cure tous les matin)
- en cataplasme de feuille on peut l’utiliser comme antiseptique
- expectorante
On peut aussi utiliser ses graines pour confectionner une sorte de moutarde. En cette période de pénurie ça vaut peut être le coup d’essayer!
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Pour les recettes de préparation pharmaceutiques lisez cette article d’Althea Provence
Francesca Manna Naturopathe