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quand on parle de la ménopause dans les livres

livres qui parlent de la ménopause

Des charmants livres ont été écrit au sujet de la ménopause et de la vision moderne de la vieillesse.

Ce n’est pas un mystère que je suis une grosse lectrices. De plus j’adore lire des livres écrit par des femmes. Je me suis rendue compte d’avoir accumulé un certain nombre de livres avec un fil commun (d’ailleurs ça m’arrive souvent, au fil de mes lectures, de trouver un lien d’un livre à l’autre, comme une continuité. Mais je divague…). Et un de ces fils sont les récit de la ménopause et plus en général du passage au rôle de femme sage, ou de grand-mère.

Je trouve particulièrement interessant de vous en parler parce que je suis convaincue que la manière de vivre notre ménopause est influencée culturellement. (Je vous en avais déjà parlé dans ce post sur la pré-ménopause)

Notre société qui nous veut toujours beaux et jeunes, nous induit à croire que la ménopause c’est la fin de notre vie, alors que une autre vision est possible et bénéfique. Les femmes libérées des années 70 sont des femmes libérées aussi dans leur vieillesse et ont beaucoup à nous apprendre. Le récit des ces femmes épanouies nous libère de l’appréhension pour ce changement de la vie, qui s’enrichit de nouvelles valeurs. Et leurs paroles nous font un bien fou. 

Danièle Flaumenbaum : Les paisseuses d’histoire

Daniel Flaumenbaum est gynécologue et acupuncturiste. Elle a écrit un premier ouvrage « Femme désirée, femme désirante », sur la sexualité de la femme moderne, très révolutionnaire pour l’époque. (Et toujours très interessant à lire).

Moi je l’ai découverte lors d’un sommet sur la transmission transgenerationnelle, pour son récit dédié au rôle de grand mère, et notamment de les grandes mères d’aujourd’hui. Les nombreux changement de la société ont modifié aussi leur rôle. Flaumenbaum en fait des passeuses d’histoire, un élément charnière de transmissions des savoirs et de l’histoire familiale entre les générations.

Ja vous transmet içi quelques passages qui m’ont particulièrement marqués.

(Avant les années 70) : « Lorsque, à la ménopause, la mère disparaissait la femme disparaissait aussi. »

L’allongement de la vie des femmes a crée une nouvelle situation et une (plus au moins) longue cohabitation de 3 générations qui est tout nouveau.

« Arrivées à l’aube de notre « deuxième printemps », nous allons apprendre à ne plus être tout à l’autre, mais plus à nous-mêmes. Nous allons apprenons à renoncer à du connu pour découvrir de l’inconnu sans que cela soit triste. C’est dans cette nouvelle période de vie que nous allons acquérir la plénitude de notre maturité. L’expérience et le recul de l’âge vont nous aider à ressentir plus de détachement et moins de vulnérabilité. (…) Elle peuvent s’affirmer désormais comme des passeuses d’histoire, celles qui ont fait passer les femmes du siècle où leur vie était écrite d’avance à un siècle où elles écrivent elles-mêmes leur propre histoire, et créent à la fois le lien et la charnière entre le passé et le présent. »

Gioconda Belli : El intenso calor de la luna

Ce magnifique livre, comme toutes les autres ouvres de cette écrivaine, ne sont malheureusement pas traduits en français. Moi je les ai lu en italien, si non il faut le lire dans sa version originelle, en espagnol.

« El intenso calor de la luna » est un roman. Mais en toile de fond de l’intrigue, il y a la ménopause de la protagoniste, Emma. Alors qu’elle vivait ses menstruation, sans aucun désagréments, mais plutôt comme une libération, la ménopause lui fait peur. Sa gynécologue et amie la conseille et lui ouvre les yeux.

Je vous traduit quelques passages qui m’ont particulièrement touchée:

«  (…) chacune de nous ne se possède vraiment jusqu’à que son corps ne renonce pas à être le prolongement d’un autre corps et que pour la la vie fait que nous vivons plus longtemps. (…) C’est comme si la Nature soit consciente que dans les années de la fertilité nous ne nous appartenons pas et pour cela nous offrait plus de temps pour conquérir la plénitude. Mais, au lieu de la capturer et de profiter de cette époque de grâce, combien d’énergie nous gâchons pour regretter ce qu’on n’est plus? »

« Le maximum de valeur que la société nous concède est celui de la maternité, quand cela n’est plus possible c’est comme s’il nous manquait la terre sous les pieds et qu’ils nous enlevaient la base sur laquelle pose notre identité et la valeur que nous mêmes nous donnons. »

Ça fait réfléchir, non?

Clarissa Pinkola- Estes : La danse des grandes-mères

Cette autrice a eu beaucoup de succès grâce à « Femmes qui courent avec les loups ». Celui ci est un livre de la maturité, dédié au nouvelles grandes-mères. Mais son énergie débordante de vie est la même. On n’y parle pas proprement de la ménopause. Mais c’est un vrai hymne à la femme sage et mure, aux grandes mères, qui sont des guides pour toutes les générations suivantes.

Avez vous fait d’autres lectures sur le sujet? Connaissez vous ces livres?

Francesca

ps. si mes conseils vous ont donné envie d’acheter l’un de ces livres, s’il vous plait, faites-le en suivant les liens sur ce post. Cela me permettra de toucher une toute petite commission. (que je vais surement dépenser en d’autres livres)

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